Au moment où Claude de Seyssel écrit sa Monarchie de France, cet étranger, ancien conseiller du roi de France, est archevêque de Turin. Retiré de toute vie politique, il nous livre un témoignage irremplaçable sur les principes qui animent une institution qu’il admire, sur le souci constant des souverains d’établir le bien commun, cette harmonie qui existe entre les hommes quand chacun reçoit ce qui lui est dû, fût-ce le plus humble des sujets. Par ailleurs « vivant, le roi selon la loi et (...)
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Référentiel
Politique, sociologie, histoire, philosophie... un recueil de textes incontournables utiles au combat royaliste.
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La Monarchie de France, par Claude de SEYSSEL (1519)
31 janvier 2014, par Charles-Antoine Cardot -
De la souveraineté, par Louis de BONALD
28 décembre 2013, par ISHEn matière de souveraineté, il n’y a d’autre choix qu’entre l’hétéronomie et l’autonomie politique. L’hétéronomie est la reconnaissance d’un ordre extérieur à la volonté humaine et auquel tout homme doit se soumettre. Si en plus, on reconnaît que cet ordre vient d’un Dieu créateur alors on parle de droit divin. La modernité consiste en la négation d’un ordre divin, elle déclare l’homme affranchi de toute loi naturelle à laquelle elle ne croit plus. Désormais, c’est l’homme qui fera la loi (...)
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Réprobation pontificale des prétendues révélations de Claire FERCHAUD à Loublande
3 novembre 2013, par MabBlavetAu début du XXe siècle, Claire Ferchaud prétend que Jésus-Christ demande au Président de la République d’apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore pour sauver la France et la faire triompher de ses ennemis. D’illustres voix du catholicisme s’émeuvent de ces « chimères » à relent millénariste comme les dénonce le très traditionaliste cardinal Billot. Pourtant l’engouement pour la voyante de Loublande et ses messages prend de l’ampleur. L’Église a toujours défendu les fidèles contre (...)
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L’abolition de l’homme, par C.S. LEWIS (1898-1963)
26 octobre 2013, par MabBlavetL’éducation traditionnelle a pour finalité de montrer à chacun comment se conformer à notre nature, à cette loi naturelle que Lewis — l’auteur du Monde de Narnia — choisit par commodité d’appeler : le Tao. « Seul le Tao fournit à l’action humaine une loi commune qui peut englober à la fois les gouvernants et les gouvernés. La croyance dogmatique en une valeur objective est nécessaire à la notion même d’une autorité qui ne soit pas tyrannie ou d’une obéissance qui ne soit pas esclavage. » À (...)
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Le pouvoir de la loi humaine, par saint Thomas d’Aquin
8 juin 2013, par Faoudel« Est-on tenu d’obéir à la loi ? » Saint Thomas répond de façon limpide : L’obéissance à la loi réclame la participation de l’intelligence de celui qui y est soumis. Les lois justes nous obligent à l’obéissance au for interne. Les lois injustes qui nous lèsent ne nous obligent qu’au for externe. Les lois injustes contraire à la loi divine (naturelle ou révélée) sont une violence et n’obligent en rien : « Il n’est jamais permis d’observer de telles lois car, il vaut mieux obéir à Dieu (...)
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Quelques préceptes de la loi naturelle, par C.S. LEWIS
20 avril 2013, par MabBlavetClive Staples Lewis (1898-1963) est un écrivain et universitaire anglais connu mondialement pour son chef d’œuvre : Les Chroniques de Narnia. Frappé par l’universalité des règles de la vie humaine en société, il recueille plusieurs préceptes de la Loi naturelle trouvés dans des civilisations aussi différentes que celles de la Chine ancienne, de la Grèce et de la Rome antiques, de l’Inde, de l’Amérique indienne, de l’Australie aborigène etc. Serait-ce dû à la confession anglicane de (...)
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Qu’est ce que le légitimisme ? par Jean-Louis MARAL
3 avril 2013, par La LégitimitéHétérogène aux idéologies, il [le légitimisme] ne peut, sans se renier, s’en adultérer. Les « fusions » de type orléaniste prétendant réconcilier le principe légitimiste avec celui, qui lui est diamétralement contraire, de la souveraineté populaire, et accessoirement marier l’idéal et le lucre, sont l’exemple le plus absurde, et le plus choquant, de ces mésalliances conjoncturelles. Le « compromis nationaliste » n’a pas plus de consistance ou de logique, non plus que l’intégration à une « (...)
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L’inacceptable drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur, par le cardinal BILLOT
16 février 2013, par MabBlavetEmblème du national-catholicisme, le drapeau bleu-blanc-rouge frappé du Sacré-Cœur consacre le mariage contre-nature des catholiques avec la Révolution. Au même titre que la croyance en une bonne assemblée délibérante, le drapeau national ainsi baptisé, relève du vieux mythe de la bonne république chez les catholiques. Dans un article du Figaro daté du 4 mai 1918, le cardinal Billot — grand théologien dont on connaît l’orthodoxie et l’antilibéralisme combatif — revient sur ces assemblages (...)
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Monarchie et philosophie politique
8 février 2013, par Stéphane RialsMonarchie vient du bas-latin monarchia qui signifie « gouvernement d’un seul » ; le terme latin est lui-même issu d’un terme grec identique (forgé à partir de monos, seul, et d’arkein, commander). Mais on utilise plutôt aujourd’hui, pour la désignation générique du « gouvernement d’un seul », le terme « monocratie » (kratein voulant aussi dire dominer, être le maître, commander) en réservant le concept de « monarchie » au gouvernement héréditaire d’un seul. Une telle restriction n’est pas (...)
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La subversion par les pamphlets politiques, par Roger MUCCHIELLI
27 janvier 2013, par FaoudelLa subversion a toujours existé comme technique de désorganisation d’une société, affaiblissement de son autorité et démoralisation de ses citoyens. Mais depuis l’apparition de la modernité, elle est devenue l’arme implacable des idéologies à l’encontre de toutes les sociétés traditionnelles, ces sociétés hétéronomes dont l’ordre et les normes ne sont pas issus du seul vouloir humain. Nous avons affaire ici à une lutte sans merci contre la loi naturelle et contre les autorités qui la (...)