En 1789, les États Généraux se déclarent « représentants de la nation » et s’érigent en Assemblée constituante. En 1791 l’Assemblée promulgue une constitution écrite réalisant le rêve d’autonomie de la modernité : abolir la monarchie de droit divin pour établir une monarchie constitutionnelle fondée sur l’idéologie de la souveraineté nationale. Louis XVI se trouve alors dans une position intenable : par le serment du sacre il reconnaît que son autorité vient de Dieu, par le serment à la (...)
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Référentiel
Politique, sociologie, histoire, philosophie... un recueil de textes incontournables utiles au combat royaliste.
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Le Roi dans la Constitution de 1791, par Guy AUGÉ (1991)
28 mai 2011, par ISH -
Le discours de la flagellation, par Louis XV (3 mars 1766)
9 avril 2011, par MabBlavetLes parlements sont des cours de justice fondées par Philippe le Bel pour conseiller le roi et l’aider à rendre justice. Au XVIIIe siècle, les parlements, imbus des idées nouvelles et jaloux de leurs privilèges, prétendent constituer un corps unique, indépendant du souverain et seul vrai représentant des intérêts de la nation. De régime de conseil, la monarchie menace de dériver vers un régime d’opposition. Las de ces prétentions, des grèves et des obstructions permanentes des magistrats à (...)
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Les effets de la loi, par saint Thomas d’AQUIN
13 mars 2011, par FaoudelOn rencontre souvent de ces gens qui s’estiment dispensés d’obéir aux lois sous prétexte qu’elles proviennent d’un gouvernement mauvais. Or, dans la mesure où elles ne s’opposent pas aux commandements de Dieu (voir Question 96), les lois humaines obligent chacun car elles ont pour effet de rendre les hommes bons. Même une loi injuste est bonne relativement, en ce qu’elle développe en nous cette vertu d’obéissance, ciment de toute société humaine. Saint Thomas insiste : « puisque tout homme (...)
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La Révolution et la libre-pensée [partie 1], par Augustin COCHIN
12 février 2011, par FaoudelEntrer dans une société de pensée suppose d’abdiquer son identité et sa connaissance du vrai pour épouser l’opinion qu’elle élabore et qui fonde son unité. Cette uniformisation de la pensée octroie à chaque membre le droit de parler au nom du peuple, de la patrie, du prolétariat. En contrepartie, aucune voix divergente n’est tolérée ― elle menacerait l’union ― et tout récalcitrant à la vérité du jour est impitoyablement diabolisé et persécuté. Dans sa forme paroxystique, la société de (...)
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Le gouvernement royal et ses agents
29 janvier 2011, par Franck BouscauEn France, loin d’agir arbitrairement, le roi gouverne "à grand conseil". Pour se faire aider dans sa tâche il utilise des institutions anciennes (comme les officiers, par exemple le chancelier) ou nouvelles (comme les commissaires, par exemple le contrôleur général ou les intendants des provinces). Ainsi, une administration spécialisée et efficace se constitue peu à peu sans jamais toutefois devenir pléthorique : à la veille de la Révolution, on est étonné de ne compter que 60 000 agents (...)
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Des diverses espèces de lois, par saint Thomas d’AQUIN
11 octobre 2010, par FaoudelÀ l’opposé des Modernes qui cherchent à soumettre le réel à leur volonté de domination, les Anciens s’appliquent à saisir l’intelligibilité de la création pour se conformer à la volonté de son Auteur. En effet, Dieu gouverne le monde par la loi éternelle qui est Sa volonté. Dans la créature raisonnable, la loi naturelle participe à la loi éternelle car la lumière de notre raison nous fait distinguer le bien et le mal comme une impression de la lumière divine en nous. Pour répondre aux (...)
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La société (de pensée) et le parti, par Augustin COCHIN
28 juin 2010, par FaoudelLe détenteur de l’autorité est toujours une personne bien identifiée qui cultive son honneur en agissant par devoir conformément à un ordre transcendant toute volonté humaine. Cette soumission lui attire l’amour de ses subordonnés et le pouvoir moral de les obliger en conscience à travailler pour le bien commun. La démocratie a remplacé l’autorité par deux prédateurs sociaux. L’homme de parti qui pour jouir de la célébrité doit renoncer à l’honneur et au pouvoir : il n’est élu qu’en se (...)
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Henri Comte de Paris (1908-1999) ou la tradition orléaniste, par Guy AUGÉ (1979)
5 juin 2010, par ISH, MabBlavetLes Orléans ont toujours été dynastes, cependant les Lois Fondamentales du Royaume les placent très loin derrière la branche aînée d’Anjou. Un prince d’Orléans désirant malgré tout satisfaire une ambition royale doit donc renoncer au principe de légitimité pour ne mettre en avant que sa seule personne. Feu le Comte de Paris est l’exemple extrême de cette stratégie préconisée par son aïeul, l’usurpateur Louis-Philippe. L’abandon de la transcendance ― pourtant inhérente à la monarchie ― (...)
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La constitution intime de la loi, par saint Thomas d’AQUIN
24 mai 2010, par FaoudelLa loi est "une ordonnance de raison en vue du bien commun établie et promulguée par celui qui a charge de la communauté." Aux antipodes du produit d’une volonté de domination autonome, la loi ainsi définie engage la raison de l’autorité dans sa soumission à un ordre qui n’est pas le sien, c’est l’hétéronomie. En effet, l’autorité politique doit d’abord identifier la fin de la vie humaine, pour ensuite trouver les moyens d’amener ceux dont elle a la charge à réaliser cette fin. Or la fin (...)
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Du gouvernement représentatif, par Louis de BONALD (vers 1835)
9 mai 2010, par ISHPour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Bonald revient ici sur cette tentative de synthèse entre monarchie et démocratie, et montre combien l’abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au gouvernement représentatif, rend celui-ci impotent tant elle excite l’ambition, exaspère (...)