Roi et nation, une analyse du professeur Jean-Pierre Brancourt

Roi et Nation, par le Professeur Jean-Pierre Brancourt Du naturel « amour du roi » au moderne « nationalisme » (2002)

Qu’est-ce que la nation ? et le patriotisme ou le nationalisme ? Force est de constater que ces mots appartiennent au vocabulaire de la modernité. Les premiers à prétendre « représenter la Nation » sont les parlements, ces cours de justice censées conseiller le roi et rendre la justice en son nom. Louis XV leur répond en défendant l’État de justice, l’hétéronomie et la rationalité dans son célèbre Discours de la flagellation. Cette unité transcendante et organique du roi et de son peuple est violée quand les députés du Tiers-État s’autoproclament « Assemblée nationale » et « représentants de la Nation ». Alors prolifèrent les idéologies nationaliste, libérale et socialiste. Plus personne pour veiller à la justice et au bien commun. Libre cours est donné à l’intérêt du plus fort ou à l’égoïsme du lobby le plus habile, tout cela, au nom d’une « Nation » définie par Malesherbes comme « l’ensemble de tous les citoyens désireux de faire valoir leurs droits ». [La Rédaction]

Du sens des mots

Patriotisme et nationalisme

L’histoire de la nation et du roi relève de l’image que les Français se sont faite d’eux-mêmes et de la France. Une constatation s’impose d’abord : le vocabulaire « national » est récent1 :
– « Patriote » apparaît dans la littérature en 1586, et dans le dictionnaire de l’Académie, en 1762 seulement.
– « Patriotisme » surgit au XVIIIe siècle.
– « Nationalisme » en 1812.

Patrie et nation

« Patrie » et « nation » ne sont pas plus éclairants.

Le mot latin patria est parfois employé dans son sens actuel depuis la fin du XVIIe siècle, mais l’équivalent de « patrie », est inconnu avant les années 1530 et il demeure longtemps réservé aux humanistes familiers du latin.

Quant à la natio que son étymologie rapporte à nasci, naître, ce mot désigne, au Moyen Âge des groupements variés.
– D’une façon générale, il indique plutôt des gens parlant un même langage, dans les universités, et il s’applique aux étudiants originaires d’une même région : on parle ainsi de la « nation picarde ».
– Dans les conciles, il évoque les évêques venus d’un même royaume.
– Il peut également viser des groupements économiques mais rarement des groupes ethniques, même si l’on parle de la « nation des Francs » pour désigner globalement les chrétiens d’Occident combattant en Terre Sainte.

De l’existence d’une identité française

La prise de conscience

Pourtant, depuis le XIIe siècle, on a, en France, conscience d’une singularité et d’une identité françaises. Les deux règnes déterminants furent :
– celui de Louis VI le Gros (1108-1137), véritable tournant dans l’histoire de France, le roi réussissant à grouper toutes les forces du royaume contre l’empereur.
– et celui de Philippe Auguste qui, le dimanche 27 juillet 1214, avec l’aide des milices communales et paroissiales des fidèles vassaux, triompha d’une coalition de grands féodaux, de l’empereur et du roi d’Angleterre.

Le roi fait l’unité du Royaume dans sa diversité

Par son prestige reposant sur le sacre et sur l’ancienneté de la dynastie, le roi fait l’unité de la France — sans préjudice de la diversité des provinces, des ordres, des corps et des nobles. Il réalise l’unité territoriale qui entre pour une part dans le sentiment de cette identité française.

Au début du XIIIe siècle, l’expression « la France » devient fréquente pour désigner l’espace contrôlé par la dynastie capétienne mais, selon Colette Beaune, c’est avec l’invasion anglaise de 1415 que naît l’idée de « patrie » pour laquelle il est honorable et juste de mourir. Sur une tombe de la fin du XVe siècle, on peut lire :

Priez pour moi, braves gens
Pour les sires de Bueil, occis à la grande guerre,
En bataillant pour la France et pour vous.

La France, à cette époque, honorait ceux qui mouraient pour elle.
L’unité de la langue, accélérée, pour les élites, par l’éclat du français au XVIe siècle, et l’unité religieuse surtout, engendraient dans l’esprit des français la certitude de constituer un même peuple composé d’hommes divers et libres.

Le roi réalise l’unité organique du Royaume

Le Royaume est un corps vivant de différents peuples et de différentes vocations

Si on parle peu de « nation », en effet, on parle volontiers des « peuples » ou de « royaume », parce que ces mots correspondent à une réalité.
Quelle est la structure du peuple en France ?
Comment est apparue la « nation » ?

Depuis le XVe siècle, juristes et doctrinaires donnent forme au sentiment ancien assimilant le peuple du royaume à un corps vivant dont « le roi est le chef et le peuple des trois ordres les membres. »

Le royaume est « un corps mystique » : jusqu’au XIIe siècle, cette expression avait désigné l’Eucharistie, puis elle fut appliquée à l’Église. Le développement de cette notion accompagnera celui de la pratique corporative : un ensemble d’hommes peut se concevoir comme une personne sans corps, une universitas.

La notion de continuité du corps politique s’applique aussi à la vie quotidienne des confréries. Peu à peu est apparue l’idée que le peuple lui-même est une universitas qui ne meurt pas, mais ce corps, pour être complet, doit avoir une tête : le roi.

Si le roi ne meurt pas, la tête ne peut pas mourir non plus : le roi ne meurt jamais. Cette doctrine, dont les prolongements politiques étaient considérables, fut exposée avec clarté par Jean de Terre Vermeille qui analysa le royaume non pas comme un mécanisme politique, mais comme une unité substantielle de vie2 de même que le Christ est la tête du corps mystique de l’Église, le roi est la tête du corps mystique du peuple de France.

Le roi est la tête du corps politique

Entre le roi et ses sujets, il y a constamment des échanges organiques : cette intimité des rapports entre le corps et la tête est exprimée au XVIIe siècle par un juriste, Jacques de la Guesle, procureur général au parlement de Paris :

Le corps et la tête sont tellement joints ensemble, et l’un avec l’autre, qu’ils ne se peuvent séparer sans une ruine certaine et assurée. Si l’un a besoin de force, l’autre a besoin de tête3.

Fidélité et amour pour la vie

Ces liens unissant les membres d’une pareille société sont charnels et spirituels. Les familles y sont soudées en une même conception chrétienne caractérisée par le concept de fidélité. Les fidélités, dont l’origine se trouvait dans la vassalité, étaient très vivantes dans la société de l’Ancien Régime : les rapports du roi et de ses sujets étaient des rapports de fidélité, comme était un serment de fidélité le serment prêté par le roi le jour de son sacre.

La fidélité porte le mouvement et la vie dans toutes les parties du corps politique. Elle comporte une dimension qui relève de la charité : le pouvoir royal est considéré comme charitable dans son essence même, le roi, d’ailleurs, est assimilé à un père nourricier. Merlin lui-même, futur terroriste pourtant, constate en 1788 :

Le roi est le père qui, voulant manifester ses volontés à ses enfants, les invite à l’éclairer de leurs lumières.

Le roi coordonne les vocations pour le bien commun et protège les plus faibles

L’esprit de d’unité s’exprime encore dans la diversité des vocations sociales des ordres qui, agissant, chacun dans sa sphère, pour le bien commun, concourent à l’édification et au fonctionnement de la cité terrestre « simple faubourg de la cité de Dieu… ».

Depuis le XIIIe siècle, on enseigne que les ordres sociaux ont été institués par Dieu et que Dieu ne pouvait vouloir de conflits entre eux, puisque la charité est sa première loi.

Cet idéal de collaboration des ordres et d’harmonie sociale est encore présent dans l’esprit des mémorialistes du XVIIIe siècle, Saint-Simon, Villars ou d’Argenson. Le roi est la clef de voûte de l’édifice :
– Il est d’abord le juge suprême dont la mission est de maintenir chaque groupe social et chaque sujet dans son droit afin d’harmoniser les activités de la nation. Jean Bodin définit parfaitement la fonction du roi :

Le prince doit accorder ses sujets les uns aux autres et tous ensemble avec soi.

– Le devoir du roi est aussi, conformément au serment du sacre, de protéger le

pauvre et doux peuple contre les abus des violents, contre les ravages des gens de guerre, contre les rapines des gens sans aveu, contre les excès de pouvoir des officiers royaux.

Au milieu même du XVIIe siècle, lorsque le roi tombe malade, les malfaiteurs s’enhardissent et les honnêtes gens craignent le pire.
– Le roi coordonne l’action du corps du royaume. Il est le point de jonction de toutes les fidélités qui l’unissent par relais au plus humble et au plus éloigné de ses sujets.
– Et il est encore beaucoup plus : il est le médiateur indispensable entre le royaume et Dieu : « Le roi est à la fois monarque et prêtre » déclare Nicolas de Clamanges4. Le roi, tête du corps mystique du royaume, établit le lien nécessaire avec le Christ. Il adapte les membres du royaume à l’action de Dieu.

Un roi nécessaire au bien-être, sinon à la survie du Royaume

En somme, il fallait un roi pour assurer à la fois la survie matérielle et spirituelle de tous. À l’époque moderne, Jacques de la Guesle tirait la conséquence évidente de cette conception politique qui imprégnait profondément l’opinion générale : si le roi disparaissait, le royaume devait être nécessairement anéanti :

Le royaume se départant, écrit-il, de l’obéissance du roi n’est plus le royaume, ce n’est plus qu’un chaos plein d’horreur, de ténèbres, de confusion et de calamité5.

La Guesle écrivait pendant la régence de Marie de Médicis sous Louis XIII ; or cette façon d’envisager le corps politique ne parut pas menacée, même pendant le Fronde. En 1651, par exemple, au sein même du parlement de Paris qui sortait de l’agitation frondeuse, le conseiller Barrin de la Galissonière, évoqua le corps mystique de l’État en des termes voisins de ceux de la Guesle :

Messieurs les princes du sang sont le cœur, le sang et la vigueur dont procèdent le mouvement et la conduite du royaume… nous ne pouvons rien attendre d’heureux du corps mystique de l’État, pendant que le cœur en serait partagé.

Les mémoires du conseiller Le Boindre qui, pendant la période 1650-1652, a noté ce qui se passait au parlement de Paris, constituent à cet égard un témoignage particulièrement précieux : la conception organique de la société affleure dans les discours à travers des formules comme « corps mystique de l’État », ou « corps le plus auguste de l’État » vers lequel doivent se porter l’amour et l’affection des peuples6.

Nation et Révolution

Cette Assemblée nationale qui se proclame « représentante de la Nation »

Un siècle plus tard, les pensées et les discours se trouvèrent profondément changés. La dislocation du corps mystique du royaume était en marche : elle l’était déjà indirectement, et dans des cercles restreints, par le cartésianisme et par le jansénisme, depuis quelque temps, mais elle surgit politiquement et publiquement dans l’opposition parlementaire.

Pour transformer en actes les discours, il fallait, pourtant, un coup de force, car le corps social de la France traditionnelle était ancien et bien vivant.
– Le 20 juin 1789, des individus qui représentaient le Tiers État à l’Assemblée des États Généraux se proclamèrent eux-mêmes « Assemblée nationale ».
– Une fois qu’ils se furent intronisés représentants de la « Nation », leur plus urgente préoccupation fut de réduire au silence quiconque émettrait des doutes sur leur légitimité. C’est pourquoi le 23 juin, ils prirent leur première mesure officielle : ils déclarèrent l’inviolabilité des députés : il était interdit d’arrêter ou de faire arrêter, de détenir ou de faire détenir un député. Toutes personnes qui prêteraient leur ministère à un pareil attentat seraient infâmes et traîtres envers la « Nation », et coupables de crimes capitaux. La « Nation révolutionnaire » dévoilait son visage : celui de la Terreur.
– Et le 17 juillet 1789, lorsque Louis XVI vint congratuler la municipalité insurrectionnelle, la foule cria « Vive la Nation », et aussi « Vive le Roi, » double clameur répétée le 14 juillet 1790 à la fête de la Fédération.

D’anciennes tentatives de dissocier le peuple du roi

L’idée de dissocier le peuple du roi était apparue dans le passé, en particulier à l’occasion des crises religieuses et politiques.
– À l’époque des guerres de religion, des auteurs protestants, puis catholiques, évoquèrent un contrat synallagmatique intervenu à l’origine de la société entre le roi et le peuple.
– À la fin du XVIIe, cette notion de contrat, rappelée par Pierre Jurieu, servit le fondement à la doctrine du droit de la nature et des gens. Les écrits de Locke, Puffendorf, Burlamaqui furent largement répandus au XVIIIe. Cette théorie était une pure construction de l’esprit, dépourvue de tout fondement positif, et elle reposait sur une fiction historique, mais cette distinction du roi et du peuple surgit en 1771 dans le microcosme intellectuel des parlementaires parisiens, lorsque parut l’ouvrage courageusement anonyme intitulé Les maximes du droit public7.

En fait, depuis 1752, elle constituait l’un des thèmes favoris de l’agitation menée par les parlements pour partager avec le roi l’autorité politique et, finalement, bouleverser la monarchie.

La subversion des parlements au XVIIIe siècle

Les parlements (ou cours de justice du roi) se prétendent « organe de la Nation »

Depuis le début du XVIIIe siècle, l’ambition des cours de justice avait engendré une tension, puis une opposition qui érigea la « Nation » en face du roi.
Les parlements et les cours des Aides qui avaient la prérogative de vérifier les actes législatifs du roi avant de les recopier dans leurs registres, voulurent avoir le dernier mot et imposer au souverain leur volonté : en somme, au lieu d’accomplir leur devoir de conseil, elles cherchèrent à confisquer le pouvoir législatif. Et pour mener à bien cette véritable subversion, elles évoquèrent la « Nation ».

Comme, en dépit de la loi, ces remontrances étaient publiées, la « Nation » apparut de façon répétitive, brutale et claironnante dans les textes des cours de justice.

Dans une première période, les parlements prétendirent témoigner pour la « Nation » : ils en étaient l’organe8 :
– En 1755, le parlement de Toulouse, et en mars 1756, celui d’Aix affirmèrent qu’au nom de la « Nation » tout entière, ils prêtaient hommage aux lois nouvelles.
– En 1765, le Parlement de Rouen déclara qu’il était « le médiateur de la Nation auprès du souverain », chargé de s’opposer courageusement à tout ce qui blessait les intérêts de la « Nation » (29 juillet).
– Le 16 mars 1771, dans un arrêté, le parlement de Rennes se dit « le seul organe conservé lorsqu’elle n’est pas assemblée ».
– En même temps, depuis 1755, année où commença un nouvel épisode de leur rivalité avec le grand Conseil, les parlements affirmaient qu’ils constituaient, à l’exclusion de tout autre organe, le « tribunal de la Nation », le « conseil de la Nation » et que le « dépôt des lois était national ».

Dans le Discours de la Flagellation (3 mars 1766) Louis XV reprit ces formules pour les condamner.

Les parlements se déclarent « représentants de la Nation »

Il ne suffit pas aux parlements de se présenter comme les « organes de la Nation » : dans une seconde phase, ils s’en dirent les « représentants ». Si elle était voisine de la précédente, cette prétention était beaucoup plus dangereuse. En effet, dans le langage des parlements :
– Être l’« organe de la Nation », c’était être l’interprète de ses vœux, et finalement exercer le droit de remontrance qui était réglementé par la monarchie.
– « Représenter la Nation », c’était accomplir certains actes en son nom, en vertu d’une sorte de mandat et, dans ce cadre, l’une des prérogatives les plus importantes que s’attribuait le Parlement consistait à donner ou à refuser le consentement de la « Nation » aux lois nouvelles.

En 1756, le parlement de Rennes déclara :

lorsqu’il s’agit de lois générales qui intéressent la Nation, c’est la Nation qui est conseillée, c’est le Parlement, pour elle, qui est appelé en témoignage…

En 1760, le parlement de Rouen proclama que, par la vérification des ordonnances, les parlements suppléaient la nation dans l’acceptation des lois.

Enfin, en 1764, la cour de Rennes précisa que les parlements représentaient la nation dans le consentement à la loi :

C’est le consentement de la Nation que représente notre Parlement qui donne le complément à la loi.

Opposer au roi une artificielle idée de « Nation »

On parla alors moins qu’autrefois des « peuples » ou des « fidèles sujets du roi ». L’ambition des parlements dressa de façon répétitive et spectaculaire, en face du roi, une « Nation » qui était très éloignée des conceptions traditionnelles. Les anciens auteurs avaient usé parcimonieusement et différemment de ce terme. Louis XV lui-même l’a utilisé dans son Discours de la Flagellation, mais précisément pour ramener les parlementaires au sens des réalités. Dans le langage du roi et des auteurs classiques, la « nation » était simplement constituée des corps et des états engagés dans un dialogue permanent avec le roi. Le peuple indiquait ses difficultés : le roi l’écoutait. Tête du corps du royaume, le roi en connaissait naturellement les besoins, même dans le silence des peuples.
La « nation nouvelle » a été définie en 1768 par Malesherbes, président de la cour des aides comme

l’ensemble de tous les citoyens désireux de faire valoir leurs droits.

Dans ce cas, la « Nation » s’identifie à une association anonyme d’individus groupés pour revendiquer.

Vers la fin de la politique entendue comme vie organique de la Cité

Il est évident que dans un pareil contexte, le roi n’a plus l’intelligence de son royaume : il n’est plus le père des sujets. Tranché en deux, le corps politique n’a plus de vie. La « nation nouvelle » est née ainsi de la mort du peuple d’Ancien Régime, elle se définit d’abord en se dressant en face du roi. Enfin, l’élimination de Louis XVI acheva le processus et marqua la fin de l’ancienne société. Il fallait que la tête de l’organisme social fût anéantie. Le 13 novembre 1792, Saint-Just eut au moins le mérite d’être explicite :

Les peuples ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant.

Le projet révolutionnaire comportait, d’ailleurs, l’extermination de toute la famille royale, la reine, Madame Élisabeth, le Dauphin, Condé, etc.

La « Nation » qui surgissait de ces décombres n’était pas le peuple français, ni l’exaltation de la France : elle fut, en fait, la nation idéologique chantée plus tard par Michelet et investie de la mission de répandre dans le monde les grands thèmes de la Révolution. Cette « Nation », privée de racines, ce peuple privé de tête, vidé de son sang, la charité, recueillit les fruits de son amputation volontaire :
– cinq invasions,
– l’ignoble abandon de l’héritage colonial,
– la privation de sa souveraineté,
– la dévitalisation de son armée,
– la suppression de sa monnaie,
– l’interdiction même de connaître son propre passé par la mise en œuvre dans l’Éducation nationale d’un véritable plan de crétinisation des masses, et, finalement,
– le suicide démographique par l’avortement, et par la politique antifamiliale.

 

 

  1. Cf. Colette Beaune, Naissance de la nation France, Paris, 1985, p. 13 sq.
  2. Voir : Jean Barbey, La fonction royale d’après les {tractatus de Jean de Terrevermeille}, Paris, 1983, p. 174 sq.
  3. Les remontrances de Messire Jacques de la Guesle, procureur général au Parlement de Paris, Paris, 1611.
  4. Opera omnia, 1613, p. 350.
  5. Jacques de La Guesle, ibidem.
  6. Jean Le Boindre, Débats au Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV, éd. I. Storez Brancourt, Paris, Champion, 2001.
  7. Blonde, Maultrot et Mey, Les maximes du droit public français, Genève, 1771.
  8. Cf. Roger Bickart, Les parlements et la notion de souveraineté nationale au XVIIIe siècle, Paris, 1932.
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