Le mouvement légitimiste est, dans son essence, le plus ancien courant politique de notre pays puisqu’il remonte à Clovis. Il défend cette monarchie qui ― durant treize siècle ― a construit la France dans l’amour réciproque des peuples et de leur roi. La pensée légitimiste est la seule authentiquement traditionnelle car elle n’emprunte rien aux idéologies, toutes issues de la Révolution.
Introduction à la pensée légitimiste
Pour des royalistes, poser le problème politique uniquement sous l’angle (...)
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Le légitimisme
Articles
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Brève histoire de la pensée légitimiste
6 mai 2008, par MabBlavet -
Aperçu sur le légitimisme espagnol ou carlisme
26 juin 2011, par ValanconyCette petite étude sur le “légitimisme” espagnol n’envisage la question que du coté espagnol. Chacun sait que le carlisme espagnol s’est “télescopé” avec le légitimisme français pendant de nombreuses années. Le lecteur établira lui-même la concordance entre les princes qui furent, à la fois, aînés de la Maison de France et aînés de la Maison d’Espagne.
Le carlisme
Le terme carlisme désigne le mouvement espagnol qui s’est levé pour soutenir les droits dynastiques du prince Don Carlos, aîné de la famille.
Le (...) -
De la fusion orléaniste/légitimiste à la mort d’Henri V, par Guy AUGÉ
12 mai 2012, par ISH1883 marquait la mort d’Henri V comte de Chambord, successeur direct de Charles X. Selon les Lois Fondamentales du Royaume, la Couronne passait à la branche aînée d’Anjou, mais la branche cadette d’Orléans, s’appuyant sur un très révolutionnaire principe des nationalités, réussit à rallier la majorité des légitimistes. Cet œcuménisme politique entre un légitimisme traditionnel et un orléanisme d’essence libérale ne devait échouer qu’à former le bloc conservateur de la IIIe République. Pire, « l’effacement du (...)
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Qu’est ce que le légitimisme ? par Jean-Louis MARAL
3 avril 2013, par La LégitimitéHétérogène aux idéologies, il [le légitimisme] ne peut, sans se renier, s’en adultérer. Les « fusions » de type orléaniste prétendant réconcilier le principe légitimiste avec celui, qui lui est diamétralement contraire, de la souveraineté populaire, et accessoirement marier l’idéal et le lucre, sont l’exemple le plus absurde, et le plus choquant, de ces mésalliances conjoncturelles. Le « compromis nationaliste » n’a pas plus de consistance ou de logique, non plus que l’intégration à une « droite » d’intérêt, (...)
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Le combat légitimiste
29 août 2013, par FaoudelBien peu ont conscience de l’extrême fragilité des fondements théoriques des sociétés révolutionnaires et si ces constructions artificielles semblent pourtant triompher sur toute la planète, c’est que jusqu’ici, elles ont réussi à fuir ou à étouffer le débat théorique où elles se savent vulnérables. En effet, pour détourner les hommes des questions essentielles de la loi naturelle, de la légitimité, de l’autorité, du droit divin, d’une part on les enivre par un flux continu d’informations futiles qui font (...)
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Le chambordisme
21 février 2014, par Stéphane RialsTrès éloigné des enseignements traditionnels d’un Bossuet ou d’un Bonald, le « chambordisme » apparait au XIXe siècle comme la déviance mystique et romantique d’un légitimisme qui abandonne la raison politique. À l’absolue nécessité d’une réflexion sur l’institution politique, on préfère la nostalgie des commémorations, le dolorisme et une dévotion quasi-amoureuse envers le successeur des rois de France de l’époque : Henri V, Comte de Chambord. Très empreint de providentialisme, ce courant — qui déprécie la (...)
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Les légitimistes et la naissance de la IIIe République, par Alain BONY
1er juin 2014, par La LégitimitéLes régimes révolutionnaires ont toujours affaibli un pays. Aussi, après la défaite militaire de Napoléon III à Sedan en 1870, les Français, épris de paix, portent une majorité de députés royalistes à l’Assemblée. Mais le régime démocratique est une machine à perdre les gens de bonne foi ; par naïveté, manque de principes et de formation, les légitimistes se font évincer en quelques mois de cette République qu’ils ont pourtant contribué à établir. Alors, poussé par l’orléanisme, la racaille de la haute (...)
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Qui est le roi de France aujourd’hui ?
17 août 2016, par Frédéric Bluche, Jean Barbey, Stéphane RialsEn France le roi est désigné par la Loi — ou Lois fondamentales de Royaume (1) — qui préserve notre Pays de la division et permet l’unité de la paix, condition indispensable du bien commun. Les lois de dévolution de la couronne de France sont limpides : le successeur est l’aîné par voie mâle. Or l’Aîné de la famille royale de France est actuellement le Duc d’Anjou, Chef de la Maison de Bourbon, plus connu sous le nom de Louis XX. Personne — ni lui, ni nous — n’a choisi l’attribution de cette lourde charge, (...)
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La légitimité selon Joseph de MAISTRE
26 mai 2017, par La LégitimitéJoseph de Maistre (1753-1821) n’est pas français, mais il voit dans la monarchie française le modèle même de la civilisation, aussi la violence du phénomène révolutionnaire le plonge-t-il dans un abîme de détresse. Moins méthodique qu’un Bonald, Maistre développe une pensée inquiète, angoissée — voire désespérée —, qui pose les vraies questions sur la mort des nations, sur l’origine de la légitimité et sur le caractère inédit de la Révolution. Il en explore à tâtons les réponses possibles ; aussi ne (...)
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Pourquoi Louis XX est-il le Roi de France ?
2 juillet 2017, par Franck BouscauSource : Légitimoscopie
Quelques documents évoqués dans cette conférence
Sur le droit monarchique : La tradition monarchique de Paul WATRIN. Les trois lois fondamentales de la succession au trône, thèse de doctorat de Sixte de BOURBON (1914) Mémoire sur les droits de la maison d’Anjou à la couronne de France, par Th. DERISSEYL. Les lois fondamentales du Royaume de France, par Franck BOUSCAU. La constitution de la France monarchique, par Jean BARBEY, Frédéric BLUCHE, Stéphane RIALS. Qui est le roi (...)