Techniques de contrôle par subversion

Techniques de contrôle par subversion Programme COINTELPRO du FBI

Les techniques de contrôle par subversion dévoilées dans cet article sont utilisées par ceux que la vérité dérange. Il n’est donc pas permis aux tenants de la légitimité d’en faire usage. Comme les autres subversions, ces procédés perdent leur efficacité s’ils sont mis en lumière. Aussi, pour assainir les discussions sur les forums, nous invitons les personnes loyales à démasquer ceux qui les utilisent : « Vous recourez à la technique bien connue (nommer la technique ou la règle, et mettre un lien) pour noyer ce sujet qui vous gêne. Cela démontre seulement que vous ne savez pas répondre, et que vous cherchez à vous en tirer avec des moyens malhonnêtes. »   [La Rédaction]

Introduction de viveleroy

Le COINTELPRO (COunter INTELligence PROgram) désigne une série d’opérations, souvent illégales, menées par le FBI dans le but de surveiller, d’infiltrer, de discréditer et de perturber les organisations politiques américaines « non-conformes ». Ce document a été publié sur cryptome.org, un site regroupant plus de 100 000 documents sensibles ou censurés par divers gouvernements depuis 1996. Le propriétaire du site est John Young, un architecte de New York.

AVERTISSEMENT : VLR ne saurait garantir l’authenticité du document. En revanche, avec un peu d’attention, on constatera expérimentalement que les techniques répertoriées ci-après sont largement utilisées par les hommes politiques, journalistes, et autres disciples de Machiavel — le penseur de la modernité politique1. En effet, elles se révèlent redoutables en démocratie régime de l’apparence, où il s’agit, non pas de dire le « vrai », mais de convaincre l’opinion de la majorité par les moyens les plus tordus.

La traduction de l’original a été assurée par VLR.


Les techniques de manipulation et de contrôle d’un forum

Il existe plusieurs techniques permettant de contrôler et de manipuler un forum Internet, quel que soit son contenu ou ses participants. Nous allons passer en revue chaque technique et démontrer qu’un nombre minimal d’agents peut être utilisé pour prendre le contrôle d’un « forum incontrôlé ».

Technique N°1 — Faire glisser le sujet

Si un message sensible et de nature critique a été posté sur le forum, il peut être rapidement supprimé grâce au glissement de sujet. Dans cette technique, un certain nombre de posts (ou « sujets » en français) sans rapport sont discrètement postés sur le forum, et se retrouvent ainsi en haut de page. Pour effectuer efficacement ce glissement de sujet, de vieilles conversations peuvent être déterrées et se retrouveront ainsi en haut de page, enterrant le message de nature critique derrière des dizaines de posts sans intérêt. Cette technique a besoin de faux comptes. Ils sont nécessaires pour permettre de dissimuler au public la manipulation. Pour déclencher un glissement de sujet et purger le forum des posts critiques, il suffit à l’agent de se connecter sur chacun de ses comptes et de répondre aux vieux sujets avec un message de une ou deux lignes. Grâce à cette simple manipulation, ces vieux sujets sont propulsés au sommet de la liste, et le message de nature sensible glisse vers les autres pages, hors de la vue du public. Bien qu’il soit difficile, voire impossible, de censurer le message sensible, il est maintenant perdu dans un flot de posts inutiles. Il est en effet pratique de ne montrer au public que des posts n’occasionnant pas de débat.

Technique N°2 — Créer un consensus

Une deuxième technique efficace est la manipulation consensuelle. Pour fabriquer artificiellement un consensus, la technique suivante est utilisée. Grâce à un faux compte, un message est posté (par exemple, un message en faveur des institutions). Ce message semble légitime et censé — mais, point sensible : ce message possède une hypothèse très fragile, sans preuve de fond pour appuyer ce qui est écrit. Une fois cela fait, et grâce à un autre faux compte, une réponse en votre faveur est doucement introduite. Il est impératif que les deux parties soient représentées, afin que le lecteur non informé ne puisse pas déterminer quelle partie détient la vérité. Au fur et à mesure des posts et des réponses, la « preuve » que vous dites « vraie » est doucement établie. Ainsi, les lecteurs non informés vont probablement s’aligner sur votre position, tandis que les messages contradictoires passeront probablement aux oubliettes. Cependant, dans certains cas où les membres du forum sont bien informés, et peuvent contrer votre désinformation avec des faits réels et des liens vers des sites ; vous pouvez avorter la tentative de manipulation consensuelle en pratiquant un glissement de sujet.

Technique N°3 — Diluer le sujet

La dilution d’un sujet sensible n’est pas seulement efficace lors d’un glissement de sujet, elle est également très utile pour détourner l’attention des lecteurs sur de faux problèmes. Il s’agit d’une technique très efficace pour fatiguer les authentiques lanceurs d’alerte. Il suffit de maintenir un flux continu de posts sans intérêt pour distraire et perturber. Les lecteurs du forum voient leur productivité annihilée. Graduellement, si la force de la dilution est assez intense, les lecteurs vont arrêter leurs recherches et vont simplement passer en « mode commérage ». Dans ce mode, ils peuvent plus facilement être éloignés des faits vers des conjectures et des « opinions consensuelles ». Moins ils sont informés, plus il est facile et efficace de diriger le groupe entier dans la direction que vous souhaitez. Il faut noter qu’une étude des capacités psychologiques et des niveaux d’éducation doit être effectuée pour déterminer à quelle intensité la dilution peut opérer. En allant trop brusquement hors-sujet, cela pourrait déclencher une censure de la part d’un modérateur du forum.

Technique N°4 — Collecter des informations

La collecte d’informations est très efficace pour déterminer le profil psychologique des membres du forum, et pour rassembler tous les renseignements qui peuvent être utilisés contre eux. Dans cette technique, un sujet de type « Apprenons-nous à nous connaître » est posté dans un environnement positif. Grâce au nombre de réponses fournies, il est possible de compiler plus d’informations statistiques. Par exemple, on peut poster « Quelle est votre arme préférée ? » et encourager les autres membres du forum à montrer ce qu’ils possèdent. De cette façon, il est possible de déterminer quelle proportion du forum possède une arme à feu ou une arme détenue de manière illégale. Cette même méthode peut être utilisée en postant — en tant que membre—, un sujet comme « Quelle est votre technique préférée pour… » Grâce aux réponses, les diverses méthodes d’action utilisées par le groupe peuvent être étudiées et contrées.

Technique N°5 — Attiser la haine

Statistiquement, il y a toujours un pourcentage de membres du forum plus enclins à la violence. Dans le but de déterminer qui sont ces gens, il est très efficace de poster une image sur le forum qui va délibérément entraîner une forte réaction psychologique. Grâce à cela, le plus violent du groupe peut être efficacement tracé grâce à son IP. Pour accomplir cela, il suffit simplement de poster un lien vers une vidéo d’un officier de police en train d’abuser de son pouvoir envers un individu innocent. Statistiquement, sur le million de policiers en Amérique, il y en a toujours un ou deux pris en flagrant délit d’abus de pouvoir, et leurs activités peuvent ensuite être utilisées dans l’objectif de rassembler des renseignements — sans avoir besoin de tourner une fausse vidéo. Cette méthode est extrêmement efficace et, plus la vidéo est violente, plus la méthode est efficace. Il est parfois utile d’influencer le forum en répondant à vos propres posts avec des intentions violentes et en déclarant que vous vous « moquez de ce que les autorités pensent. » En faisant cela, et en ne montrant aucune crainte, les autres membres du forum, plus discrets et apparemment non violents, peuvent révéler leurs réelles intentions. Cela peut ensuite être utilisé devant le tribunal lors d’une poursuite judiciaire.

Technique N°6 — Acquérir le contrôle total

Il est important de bien insister et de continuellement manœuvrer pour obtenir un poste de modérateur sur le forum. Une fois cette position obtenue, le forum peut être efficacement et discrètement contrôlé en supprimant les posts non favorables. On peut, finalement, amener le forum à la désertification totale en provoquant le désintérêt du public. Il s’agit de la victoire ultime car le forum perd son rôle initial d’offrir un lieu libre d’échanges pour les militants. En fonction du niveau de contrôle que vous possédez, vous pouvez délibérément mener le forum séditieux vers la défaite en censurant les posts, en supprimant les membres ou en mettant accidentellement le forum hors ligne. Grâce à cette méthode, le forum peut être rapidement tué. Cependant, il n’est pas nécessairement intéressant de tuer un forum, car il peut être converti en une sorte de piège pour centraliser et désorienter les nouveaux et donc les diriger vers des actions inutiles et n’attaquant pas réellement le pouvoir en place.

Conclusion sur les techniques

Souvenez-vous bien que ces techniques ne sont efficaces que si les participants du forum ne les connaissent pas. Une fois qu’ils ont été mis au courant, l’opération peut complètement échouer et le forum va devenir incontrôlable. À ce moment, d’autres alternatives doivent être considérées, comme initier un faux problème juridique pour simplement faire fermer le forum et le mettre hors ligne. Cela n’est pas désirable, car cela empêche les agences du maintien de l’ordre de surveiller le pourcentage de la population qui s’oppose systématiquement au contrôle étatique. Bien d’autres techniques peuvent être utilisées et développées et, au fur et à mesure que vous développez de nouvelles techniques d’infiltration et de contrôle, il est impératif de les partager avec le QG.

Les 25 règles de la désinformation

Note : La première règle et les cinq dernières (ou les six, en fonction de la situation) ne sont généralement pas directement applicables par le désinformateur traditionnel. Ces règles sont plus souvent directement utilisées par les dirigeants, les acteurs clés, ou au niveau de la planification et de la couverture stratégique de conspirations criminelles.

Règle N°1 : Cacher ce que l’on sait

Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. En dépit de ce que vous pourriez savoir, n’en parlez pas — surtout si vous êtes une figure publique, un journaliste, un politique, etc. Si ce n’est pas signalé par les médias officiels, ce n’est pas arrivé et vous n’avez pas à évoquer ces problématiques.

Règle N°2 : S’indigner, se concentrer sur des problèmes secondaires

Devenez incrédules et indignés. Évitez de parler des problèmes clés et concentrez-vous plutôt sur les problèmes secondaires. Définissez certains thèmes comme sacro-saints et intouchables. Le subterfuge du « Comment oses-tu ! »

Règle N°3 : Générer des commérages, déprécier un argumentaire gênant en une rumeur malveillante

Générez des commérages. Évitez de parler du problème de fond en dépeignant simplement toutes les charges contre l’État comme des rumeurs sans fondement, sans tenir compte des preuves. Cette méthode fonctionne très bien avec une presse silencieuse, car le public ne peut connaître les faits qu’à travers des « rumeurs discutables ». Si vous pouvez établir une relation entre le problème et internet, utilisez ce fait pour le catégoriser dans les « rumeurs sauvages » émanant d’une « bande d’enfants sur internet » qui ne peut pas avoir de fondement dans la réalité.

Règle N°4 : Trouver ou créer un argument épouvantail à partir de l’argumentaire gênant

Utilisez un argument épouvantail. Trouvez ou créez un élément dans l’argumentation de votre adversaire que vous pouvez facilement contrer pour vous faire bien voir et pour ridiculiser l’adversaire. Soit vous créez un problème dont vous insinuez l’existence en interprétant les déclarations de l’adversaire, soit vous sélectionnez l’aspect le plus faible des charges. Amplifiez cette partie moins construite de l’argumentaire adverse et détruisez-la d’une façon à discréditer toutes les charges, tout en évitant de parler des véritables problèmes.

Règle N°5 : Ridiculiser ou diaboliser l’adversaire

Écartez vos adversaires en leur donnant des surnoms et en les ridiculisant. Cela est aussi connu sous le nom de l’attaque ad hominem, bien que d’autres méthodes soient des variantes de cette approche. Associez les adversaires avec des noms peu flatteurs comme « fou », « partisan de droite », « libéral », « partisan de gauche », « terroriste », « complotiste », « radical », « milicien », « raciste », « fanatique religieux », « déviant sexuel » et bien d’autres. Cela permet d’empêcher d’autres individus de s’associer à vos adversaires de peur de se faire traiter de la même façon.

Règle N°6 : Frapper et fuir

Frappez et fuyez. Dans n’importe quel forum public, attaquez brièvement votre adversaire ou la position de l’adversaire et fuyez avant qu’une réponse ne soit publiée ou ignorez tout simplement la réponse. Cela marche extrêmement bien sur internet au vue de la nature instantanée des échanges. Un flux continu de nouveaux messages provenant des comptes multiples des agents peut être utilisé pour éviter d’expliquer les critiques, d’argumenter. Accusez simplement, ne parlez jamais des problèmes et ne répondez jamais, car ceci donnerait du crédit au point de vue de l’adversaire.

Règle N°7 : Détourner du sujet en générant la suspicion sur les motivations de l’adversaire

Questionnez les motivations. Amplifiez chaque fait qui pourrait laisser penser que l’adversaire opère selon un parti pris. Encore une méthode pour enterrer le débat de fond et obliger l’accusateur à se mettre sur la défensive.

Règle N°8 : Se poser en autorité sur le sujet, pour éviter d’y répondre

Invoquez l’argument d’autorité. Prétendez que vous faites partie de l’autorité ou associez-vous avec celle-ci en utilisant assez de jargon et de termes pour illustrer que vous êtes « celui qui sait » et discréditez tous les propos sans démontrer quoi que ce soit et en ne citant jamais de sources.

Règle N°9 : Jouer les idiots et les sceptiques

Jouez à l’idiot. Peu importe quels sont les arguments ou les preuves sur la table, évitez de parler du problème en lui-même sauf pour le discréditer. Dire que cela n’a aucun sens, ne contient aucune preuve, n’a aucun intérêt ou est illogique. Mélangez ces accusations pour un effet optimal.

Règle N°10 : Pratiquer l’amalgame

Associez les critiques de l’adversaire avec des informations erronées ou obsolètes. Un dérivé de l’argument épouvantail qui est une sorte d’investissement pour le futur dans le cas où le problème ne peut pas être facilement contrôlé. Ainsi, les charges ou critiques suivantes — peu importe leur validité —, pourront généralement être associées aux charges précédentes et être considérées comme étant simplement du réchauffé, sans avoir besoin de s’en occuper. C’est encore mieux si l’adversaire, qui en est à l’origine, est impliqué avec la source originale prétendument erronée.

Règle N°11 : Convertir un acte grave en une erreur innocente

Organisez une solution de repli. Évoquez une affaire sans réelle importance ou l’État a été impliqué. Confessez avec candeur qu’une erreur innocente a été faite mais que la sédition a saisi l’opportunité de la mener hors de proportion et d’insinuer des choses malhonnêtes qui, bien entendu, « n’existent pas ». Des personnalités faisant autorité peuvent vous soutenir plus tard et même demander publiquement de « mettre fin à ce non-sens ». Bien réalisée, cette technique peut vous permettre d’acquérir de la sympathie et du respect pour avoir confessé vos erreurs sans aborder d’autres problèmes plus graves.

Règle N°12 : Invoquer la complexité de l’affaire, et se perdre dans les détails

Les énigmes n’ont pas de solution. Prétendez que l’affaire est trop compliquée à résoudre, en vous appuyant sur la multitude des événements et des personnes impliquées. Cela permet de faire perdre tout intérêt à certaines personnes auparavant impliquées.

Règle N°13 : Pratiquer l’inversion accusatoire et l’occultation des faits

Logique « Alice au pays des merveilles ». Évitez de parler du problème de fond en prenant la problématique à l’envers (Inversion accusatoire) ou en vous interdisant toute recherche factuelle.

Règle N°14 : Exiger une solution exhaustive de l’adversaire

Demandez des solutions complètes. Demandez à vos adversaires de résoudre le crime ou le problème dans son intégralité.

Règle N°15 : Polluer les faits par des conclusions fantaisistes

Faites correspondre les faits qui sont reprochés à l’État à des conclusions alternatives manquant de sérieux. Cela requiert une pensée créative. Méthode à ne pas employer si le crime a été planifié pour qu’il soit avoué plus tard. (Méthode 11)

Règle N°16 : Faire disparaître les preuves et les témoins

Faites disparaître les preuves et les témoins. Si les preuves sont absentes, ce n’est pas un fait et vous n’avez même pas à aborder le sujet.

Règle N°17 : Changer de sujet

Changez de sujet. Généralement utilisé en combinaison avec d’autres stratagèmes listés ici. Trouvez une façon d’écarter la conversation du thème initial avec des commentaires controversés dans l’espoir de détourner l’attention sur un sujet plus gérable. Cela fonctionne bien avec les individus particulièrement enclins au débat. Ils se lanceront avec vous dans ce nouveau sujet et la discussion sera efficacement détournée de son sujet initial. D’autres agents peuvent vous aider à animer ce débat alternatif.

Règle N°18 : Contrarier et provoquer l’adversaire

Contrariez et provoquez. Réprimandez et raillez vos adversaires et obligez-les à répondre de manière émotionnelle, ce qui va permettre de les faire passer pour des hypersensibles. Non seulement vous éviterez de parler des problèmes de fond, mais même si leur réponse émotionnelle aborde le problème, vous pourrez concentrer votre critique sur leur trop grande émotivité.

Règle N°19 : Ignorer les preuves, les nier ou en exiger d’impossibles

Ignorez les preuves ; demandez des preuves impossibles à présenter. Il s’agit ici d’une variante de la règle « Jouer à l’idiot ». En dépit des preuves qui peuvent être présentées par un adversaire sur un forum public, prétendez que la pièce présentée n’est pas recevable et demandez une preuve qui est impossible à trouver. Dans le but de complètement éviter de parler du problème, il peut être nécessaire de catégoriquement discréditer les médias ou les livres qui parlent de ce fait. Niez la véracité des témoignages et niez même les déclarations faites par le gouvernement ou par d’autres autorités.

Règle N°20 : Concevoir de fausses preuves

Fausses preuves. Dès que possible, introduisez de nouveaux faits, conçus et fabriqués pour qu’ils entrent en conflit avec les arguments de l’adversaire. Il s’agit d’un outil pratique pour neutraliser les rumeurs sensibles. L’objectif ultime étant l’indistinction entre les faits et ces éléments fabriqués de toutes pièces.

Règle N°21 : Faire un recours légal auprès d’une autorité judiciaire complice

Faites appel à un procureur ou à un autre corps habilité à l’investigation. Renversez la situation en votre faveur et neutralisez efficacement les opposants sur le plan légal. Par exemple, si vous êtes de mèche avec le procureur, il pourra faire en sorte que le jury d’accusation ne tombe jamais sur des preuves utiles, il pourra même les sceller et les rendre inutilisables pour des enquêtes ultérieures. Une fois qu’un verdict favorable est atteint, l’affaire est close. Généralement, cette technique s’applique pour rendre le coupable innocent. Inversement, elle peut être utilisée pour détruire un individu gênant.

Règle N°22 : Fabriquer une nouvelle vérité

Fabriquez une nouvelle vérité. Inventez ou suscitez vos propres experts, groupes d’étude, auteurs, meneurs ou influenceurs capables de créer une version officielle solide grâce à des recherches scientifiques. Utilisez aussi des recherches en sciences sociales ou des témoignages qui confortent votre nouvelle vérité. Dans ce cas, si vous devez vraiment aborder les problèmes, vous pouvez le faire autoritairement.

Règle N°23 : Détourner l’attention avec d’autres sujets plus mobilisateurs

Générez des distractions plus grandes. Si ce qui est proposé ci-dessus ne fonctionne pas pour éloigner les gens des problématiques sensibles ou pour empêcher une couverture médiatique indésirable d’événements, faites les gros titres avec d’autres événements, même futiles, dans le but d’éloigner les masses.

Règle N°24 : Réduire physiquement l’adversaire au silence

Réduire les dissidents au silence. Si toutes ces méthodes sont sans efficacité, pensez à supprimer vos adversaires grâce à des solutions définitives. Cela peut être fait par l’assassinat, l’arrestation et la détention, le chantage, la destruction de leur personnalité grâce à la fuite d’informations ou encore en les détruisant financièrement, émotionnellement ou en endommageant leur santé.

Règle N°25 : Déserter les lieux

Disparaissez. Si vous êtes le détenteur clé de secrets, que la situation devient trop épineuse et que vous sentez que cela commence à être dangereux, quittez les lieux.
[…]

Suit une partie sur « les huit traits du désinformateur » qui contient beaucoup de répétitions de la partie « Les vingt-cinq règles de la désinformation ». Il nous a donc semblé pertinent de la retirer.

Résumé de la partie « Comment repérer un agent COINTELPRO ? »

Le FBI et les agents du renseignement peuvent infiltrer n’importe quel groupe qui peut être perçu comme dangereux pour la sécurité nationale.
– La taille du groupe ou du mouvement infiltré n’a pas d’importance.
– Ce document liste les techniques utilisées par les agents pour ralentir la recherche, faire rater les opérations, détruire le mouvement et surveiller les activistes.
– Les stratagèmes psychologiques sont massivement employés en culpabilisant les membres en insinuant que leurs actions sont inutiles ou, à l’inverse, en suscitant la sympathie

L’objectif des agents est de :
– Perturber l’agenda.
– Mettre la discussion de côté.
– Interrompre de manière répétée.
– Feindre l’ignorance.
– Lancer des accusations infondées.

Certains saboteurs prétendent être des activistes. Elles ou ils vont :
– Organiser des manifestations dans des endroits qui n’intéressent personne.
– Solliciter un soutien financier de la part de personnes riches et influentes.
– Concevoir des pancartes sciemment confuses.
– Complexifier volontairement les problématiques.
– Générer des discussions sans fin qui font perdre du temps à tout le monde (l’agent peut accompagner ces discussions de boissons, de stupéfiants ou d’autres distractions pour ralentir le travail du groupe.)

Les provocateurs vont :
– Suggérer des actions illégales.
– Encourager le militantisme.
– Railler l’autorité.
– Tenter de compromettre les valeurs des activistes.
– Tenter d’instiguer (générer, propager) la violence.

Les informateurs :
– Veulent que tout le monde s’inscrive à tout.
– Posent beaucoup de questions (collecte d’informations).
– Veulent savoir à quels événements l’activiste assiste.
– Essayent de mesurer le dévouement des membres envers la cause.

Toujours partir du principe que l’on est sous surveillance. Si vous n’êtes pas sous surveillance c’est probablement que vous n’êtes pas un danger. Si un agent est « exposé », il ou elle sera transféré(e) ou remplacé(e).Inventaire des techniques de subversion
D’après un manuel attribué au FBI

 

  1. Pour Machiavel, point n’est besoin d’être vertueux pour un homme politique, mais seulement de le paraître aux yeux de l’opinion de la majorité :

    Il [le prince] doit aussi prendre grand soin de ne pas laisser échapper une seule parole qui ne respire les cinq qualités que je viens de nommer ; en sorte qu’à le voir et à l’entendre on le croie tout plein de douceur, de sincérité, d’humanité, d’honneur, et principalement de religion, qui est encore ce dont il importe le plus d’avoir l’apparence : car les hommes, en général, jugent plus par leurs yeux que par leurs mains, tous étant à portée de voir, et peu de toucher.

    Tout le monde voit ce que vous paraissez ; peu connaissent à fond ce que vous êtes, et ce petit nombre n’osera point s’élever contre l’opinion de la majorité, soutenue encore par la majesté du pouvoir souverain. (Machiavel, Le Prince, Chap. XVIII.)

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