Dans la cité traditionnelle, le bien commun est réalisé par l’obéissance librement consentie au roi légitime, en ce que lui-même est soumis à un ordre supérieur à toute volonté humaine. Avec la modernité, la volonté de l’homme s’affranchit de tout ordre dont elle n’est pas la source ; aucune limite ne vient donc plus la borner. Aussi, tout pouvoir qui s’exprime au nom de la volonté générale — pouvoir démocratique ou autocratique — est-il potentiellement totalitaire. Pourtant nombre de (...)
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Référentiel
Politique, sociologie, histoire, philosophie... un recueil de textes incontournables utiles au combat royaliste.
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La légitimité, par Guy AUGÉ (1979)
11 avril 2010, par ISH -
Les massacres de septembre, par Georges de CADOUDAL (1874)
14 mars 2010, par DSLRDFFin Août 1792, l’Assemblée législative souhaite dissoudre la Commune de Paris tant ses excès l’exaspèrent. C’est compter sans les F∴ Danton et Marat qui en ont besoin comme instrument de terreur pour poursuivre la Révolution. Ainsi Danton lui obtient-il encore plus de pouvoir grâce à un argument promis à un bel avenir : « la Patrie est en danger. » Alors le cauchemar se réalise : on abolit toutes les libertés, on encourage la délation, on arrête les suspects ; puis dans d’effroyables (...)
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La querelle du droit naturel, par Guy AUGÉ (1967)
15 février 2010, par MabBlavetLes détracteurs du droit naturel ignorent souvent qu’ils s’en prennent aux conceptions modernes de Grotius, Kant ou Taparelli d’Azeglio, très éloignées du droit naturel classique énoncé par Aristote et Thomas d’Aquin. Non déductif mais inductif, le droit naturel s’obtient par la soumission de l’intelligence au réel, par l’observation patiente de la nature dans les modèles justes qu’elle offre. Parce que le juste concret est sa finalité, il confère leur autorité aux lois, mais leur ôte (...)
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Groupes réducteurs et noyaux dirigeants (1973)
1er janvier 2010, par FaoudelComment ces étudiants sérieux, après seulement quelques participations aux AG de grévistes, se sont-ils mutés, pour les uns en révolutionnaires hargneux et violents, et pour les autres en couards prêts à toutes les concessions ? Comment cette Conférence des Évêques de France a-t-elle pu déboucher sur des déclarations aussi insipides, consensuelles et pusillanimes ? C’est que ces deux groupes — et tant d’autres avec eux — ont en commun leur mode de fonctionnement en société de pensée. (...)
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Mémoire sur les droits de la maison d’Anjou à la couronne de France par Th. DERISSEYL (1885)
12 décembre 2009, par MabBlavetLa loi de succession dit Torcy, ministre de Louis XIV, « est regardée comme l’ouvrage de celui qui a établi toutes les monarchies et nous sommes persuadés, en France, que Dieu seul la peut abolir. » En effet, la désignation du roi par la Loi est la garantie du bien commun en ce qu’elle épargne au pays les divisions et affrontements pour la conquête du pouvoir. Or, à la mort d’Henri V comte de Chambord en 1883, et au mépris de la loi salique qui porte la maison d’Anjou à la succession, la (...)
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Saint Thomas d’Aquin ou la foi et la raison, par Guy AUGÉ (1974)
14 novembre 2009, par MabBlavetComme la loi révélée, la loi naturelle est aussi une manifestation de la volonté divine. Si l’Église est la gardienne du dépôt de la Révélation, la loi naturelle est quant à elle accessible à toute intelligence par l’observation du réel. Or la politique est naturelle comme la Cité ; aussi, lorsqu’il traite de sciences politiques, saint Thomas n’hésite pas à intégrer la pensée des sages païens tant Foi et raison ne sauraient se contredire. Rompant avec le providentialisme augustiniste de (...)
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Robert le Fort ancêtre de la dynastie capétienne, par Jean FOYER de l’Institut (1921-2008)
19 octobre 2009, par ISHN’en déplaise aux nationalistes, c’est bien la volonté politique qui est à l’origine d’une nation, et non l’inverse. De même, l’institution politique n’a jamais été l’expression d’un quelconque génie national, mais celle-ci s’efforce de rassembler des peuples hétérogènes pour former une Cité. Jean FOYER, agrégé de Droit, académicien, ancien ministre de la République converti au légitimisme, grand défenseur des droits de Louis XX devant les tribunaux, revient ici sur les origines de la (...)
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De la politique génocidaire de la 1re République française, par Gracchus BABEUF (1760-1797)
26 septembre 2009, par MabBlavetFille de la modernité, la bombe droit-de-l’hommique provoque son premier génocide en 1793. Au nom de la liberté et de l’égalité, la Première République invente l’archétype du régime totalitaire : le gouvernement par la terreur. Ivres d’idéologie, des comités bureaucratiques décrètent à demi-mots des “populicides” en prenant soin de ne jamais s’impliquer directement et d’en laisser la responsabilité aux exécutants. Lors de leur procès, ceux-ci rétorquent qu’ils n’ont fait qu’obéir aux (...)
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Le Ta Hio, traité de politique et de morale naturelle, par Confucius (500 av. JC)
31 mai 2009, par MabBlavetComme un pied de nez aux Modernes, du fond des âges, Confucius rappelle les principes essentiels de la politique, entre autres : Il existe une nature humaine que chaque homme doit accomplir en se conformant aux lois morales immuables et indépendantes de toute volonté humaine. L’autorité est un « mandat du Ciel » mais le chef ne garde sa légitimité que si son gouvernement vise à l’accomplissement de la nature humaine chez ses inférieurs. L’exercice de l’autorité réclame l’effort sur soi (...)
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Les intrigues orléanistes à l’aube de la Révolution, par Sixte de BOURBON (1914)
17 mai 2009, par MabBlavetLa politique de la branche cadette d’Orléans (issue de Louis XIII) a toujours consisté à faire accepter comme valides les renonciations d’Utrecht à la Couronne de France arrachées à Philippe V ― petit fils de Louis XIV. À l’instar de Paul Watrin et Sixte de Bourbon, de nombreux juristes ont montré la nullité de ces renonciations, tant sur le plan du droit international que sur celui du droit public français. De fait, les descendants de Philippe V ― les Bourbons de la branche aînée (...)