Ce serait une erreur d’identifier la modernité et sa re-divinisation de l’homme à une résurgence du paganisme antique. Éric Vœgelin montre qu’elle émane du christianisme même, ou plutôt de la gnose en tant qu’égout collecteur de toutes les hérésies chrétiennes. Ainsi la déviance millénariste d’un Joachim de Flore engendre-t-elle les mythes modernes du sens de l’histoire, du progrès de l’humanité, de l’avènement du Nouvel Âge, ou âge d’or. Oublié le péché originel, l’homme se sauve par (...)
Les textes de ce site légitimiste n’engagent pas la personne de Louis XX
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La gnose mère de la modernité, par Éric VŒGELIN
13 septembre 2014, par Faoudel -
Programme des études politiques de L’UCLF
28 août 2014, par VLRLoin du tapage médiatique, des collages, pétitions, manifestations et autres gesticulations révolutionnaires destinées à s’attirer les faveurs d’une opinion versatile, l’UCLF préconise une action en profondeur discrète et efficace : l’étude en cellule. En effet, convaincre durablement nécessite de s’adresser aux intelligences, d’où l’importance de bien connaître la monarchie traditionnelle française pour la faire aimer ; bien identifier aussi les idéologies pour mieux les démasquer. Aux (...)
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Le vœu de Louis XIII (10 février 1638)
15 août 2014, par MabBlavetLe souverain obtient l’obéissance filiale et l’amour de ses sujets quand lui même se soumet à un ordre qui le dépasse, l’ordre divin. Comme n’importe quel autre homme il implore le secours du Père du Ciel, mais comme roi, comme autorité politique, il le fait publiquement.
Le contexte
Louis XIII et Anne d’Autriche se marient en 1615 mais vingt-deux ans plus tard, au désespoir de tout le peuple de France, leur union demeure stérile.
Enfin en 1638, après bien des pèlerinages, bien des (...) -
Louis XVI, ou l’utopie politique de Fénelon
15 juin 2014, par Abbé Christian-Philippe ChanutAu cours de son règne, Louis XVI s’acharnera à réaliser l’utopie politique du quiétiste Fénelon, soit une « monarchie de Bisounours » où le roi règne paternellement sur une nation d’enfants sages et satisfaits de leurs rangs. Pour contrer les assauts démocratiques conjugués des Lumières, des jansénistes et des gallicans, au lieu de s’appuyer sur la doctrine monarchique traditionnelle d’un Richelieu ou d’un Bossuet, le Roi recourt à la moderne philosophie du nominaliste agnostique et (...)
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Déclaration de Louis XX du jeudi 12 juin 2014
14 juin 2014« Les rois ont l’avantage de pouvoir symboliser leur pays, à travers toutes ses diversités et chacun peut s’y rattacher comme dans une famille tous les membres partagent les mêmes ancêtres.
Mon devoir est donc de maintenir la flamme de l’espoir. Mais j’ai besoin, autour de moi, de personnes qui s’engagent, de jeunes et de moins jeunes qui ne soient pas des nostalgiques, mais qui aient envie de changer la société pour la faire progresser. C’est tous ensemble que nous réussirons. » (...) -
Les légitimistes et la naissance de la IIIe République, par Alain BONY
1er juin 2014, par La LégitimitéLes régimes révolutionnaires ont toujours affaibli un pays. Aussi, après la défaite militaire de Napoléon III à Sedan en 1870, les Français, épris de paix, portent une majorité de députés royalistes à l’Assemblée. Mais le régime démocratique est une machine à perdre les gens de bonne foi ; par naïveté, manque de principes et de formation, les légitimistes se font évincer en quelques mois de cette République qu’ils ont pourtant contribué à établir. Alors, poussé par l’orléanisme, la (...)
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La révolution orléaniste de 1830
16 mai 2014, par Jean-Pierre BrancourtEn 1830, le roi légitime Charles X est renversé par Louis-Philippe, rejeton de la branche cadette d’Orléans porté par la haute-finance. Si dans la monarchie traditionnelle, le roi tient son autorité de Dieu et l’exerce pour le bien commun, l’usurpateur Louis-Philippe ne peut invoquer cette transcendance, aussi se réclame-t-il de la Révolution dont il revendique l’héritage et poursuit les persécutions contre l’Église et tous les fidèles de la France traditionnelle. Subversion, conscription, (...)
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Les corps intermédiaires, entre individu et État
3 mai 2014, par ValanconyLes corps intermédiaires étaient des communautés traditionnelles au sein desquelles l’homme détenait des parcelles d’autorité en vertu du principe de subsidiarité ; ils lui apportaient protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. La Révolution leur a substitué les sociétés de pensée, ces communautés artificielles où la personne est privée de toute possibilité d’action concrète et soumise à la tyrannie de l’opinion. La démocratie égalitaire la laisse nue (...)
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La constitution de la France monarchique
19 avril 2014, par Frédéric Bluche, Jean Barbey, Stéphane Rials« Le terme Lois fondamentales désigne ces coutumes, toutes forgées par additions successives au cours du moyen âge et encore au XVIe siècle ». Par la stabilité politique qu’elle suscite, cette constitution de l’Ancienne France — qui oblige, et le peuple, et son roi — préserve efficacement le bien commun en assurant la paix et la justice. En effet : « tout au long de l’histoire de la monarchie française, cette constitution bornera la volonté du prince — conformément aux commandements de (...)
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Libres propos de Hitler sur Franco et la Phalange
4 avril 2014, par Faoudel, SavéanLa Phalange espagnole est un mouvement nationaliste révolutionnaire violemment laïciste que Franco a neutralisé avec succès. Mis au courant de ces manœuvres par son chef des services secrets, Hitler fulmine contre un Franco qualifié de « paltoquet » [...] « il s’agira de liquider ce régime soumis aux curés [...] Les curés et les monarchistes — les mêmes ennemis mortels de notre propre soulèvement national — se sont ligués pour s’assurer le pouvoir. Si une nouvelle guerre civile devait (...)