La république moderne légitime son pouvoir par son caractère rationnel, voire scientifique, et lui oppose l’irrationalité d’une monarchie traditionnelle légitimée par le droit divin. Que faut-il comprendre par « rationalité du pouvoir » dans la république ? Qu’est ce que cette autorité que revendique la monarchie traditionnelle ? il y a deux siècles tous les peuples vivaient sous des monarchies traditionnelles, comment expliquer alors l’expansion mondiale et apparemment inexorable des (...)
Les textes de ce site légitimiste n’engagent pas la personne de Louis XX
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Autorité et Pouvoir chez les classiques et les modernes
4 avril 2015, par Faoudel -
Les lettres de cachet, par Frantz FUNCK-BRENTANO, de l’Institut
13 mars 2015, par MabBlavetPour nos contemporains, les lettres de cachet constituent la preuve de l’arbitraire royal, le symbole du caractère tyrannique de l’Ancien Régime. Pour l’historien qui — comme Funck-Brentano — travaille sur les archives, les lettres de cachet sont une institution qui suivent une procédure complexe mais rigoureuse. Elles concernent très peu d’affaires d’État, quelques affaires judiciaires mais surtout des différends familiaux. Souvent en effet, pour éviter le scandale d’un procès, un parent (...)
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Mécanisme des sociétés de pensée, par Augustin COCHIN
26 février 2015, par FaoudelDe la loge au syndicat, de la cellule du parti à l’Assemblée nationale, la machine démocratique promeut une liberté analogue à celle d’une locomotive sur des rails. Impossible de s’écarter de la voie de l’opinion élaborée de façon occulte par ce que Augustin Cochin nomme le « cercle intérieur ». Si le troupeau vote mal, on le « travaille » et il votera encore jusqu’à ce que la motion préparée par le cercle intérieur passe. Alors cette motion sera présentée comme un progrès, un fait acquis, (...)
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Christine de Pisan (1364-1431)
16 janvier 2015, par Charles-Antoine CardotEn ce début du XVe siècle la France souffre de la cruelle guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons anglophiles. Les autorités religieuse et politique sont défaillantes : d’une part deux papes se disputent la Chrétienté (c’est le grand schisme d’Occident) et d’autre part l’autorité du roi de France est profondément affaiblie par son état mental. En 1420, à la suite du Traité de Troyes qui reconnaît le fils du roi d’Angleterre comme roi de France et d’Angleterre, l’Université de Paris (...)
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Crimes révolutionnaires commis dans le département de l’Ain, par Louis-Marie PRUDHOMME (1797)
3 janvier 2015, par MaunyÀ l’aube des années 80, l’historien et ancien communiste François Furet lançait un pavé dans la mare des bien-pensants : « Aujourd’hui, le Goulag conduit à repenser la Terreur, en vertu d’une identité dans le projet. Les deux révolutions restent liées ; mais il y a un demi-siècle, elles étaient systématiquement absoutes dans l’excuse tirée des « circonstances », c’est-à-dire de phénomènes extérieurs et étrangers à leur nature. Aujourd’hui, elles sont accusées au contraire d’être (...)
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Légitimité et royalisme, par Guy Augé
11 décembre 2014, par La LégitimitéS’il est une constante dans nos sociétés modernes, c’est bien le mépris du citoyen envers les représentants du pouvoir démocratique ; pouvoir auquel il est pourtant contraint d’obéir servilement au nom d’un légalisme justifié par le nombre ou l’opinion. Un Tocqueville le déplore : « Quelque soumis que fussent les hommes de l’ancien régime aux volontés du roi, il y avait une sorte d’obéissance qui leur était inconnue : ils ne savaient pas ce que c’était que se plier sous un pouvoir (...)
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Le roi sous l’Ancien régime, par Frantz FUNCK-BRENTANO (1926)
23 novembre 2014, par MabBlavetDans sa Grande Étude Confucius dit : « Ceux qui désiraient bien gouverner leurs royaumes, s’attachaient auparavant à mettre le bon ordre dans leurs familles [...] la famille étant bien dirigée, le royaume est ensuite bien gouverné ; le royaume étant bien gouverné, le monde ensuite jouit de la paix et de la bonne harmonie. » C’est précisément sur le modèle familial que s’est construite et développée notre monarchie française ainsi que le montre Funck-Brentano de l’Institut.
Introduction (...) -
Miroir de prince, par Ronsard (1524-1585)
9 novembre 2014, par MabBlavetÀ part quelques bobos, le pseudo-modèle de l’artiste révolté — qu’on nous impose à grand renfort de coûteuses campagnes médiatiques —, n’abuse plus grand monde. En effet, pour exister, un Ronsard n’a pas besoin de « briser des tabous », il ne sent pas obligé de faire du laid et encore moins du scatologique. Dans ce poème, et suivant la longue tradition des « miroirs de prince »*, l’auteur de « Mignonne, allons voir si la rose... » dessine le portrait du bon prince. Horreur pour un moderne (...)
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Révolution et religion entre persécution et instrumentalisation
24 octobre 2014, par Philippe PICHOT-BRAVARDL’idée fixe de la Révolution consiste à transférer tout l’amour que le chrétien porte à Dieu à celui, exclusif, de l’État. Selon le ministre Vincent Peillon la « religion de la République* » doit remplacer cette Église tant combattue et jalousée. La nouvelle religion séculière vise à la soumission des peuples par un tout petit nombre qui cherche à conformer le reste de l’humanité à son modèle idéologique, processus bien décrit par le philosophe C. S. Lewis** dans L’abolition de l’homme. (...)
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Roi et Nation
26 septembre 2014, par Jean-Pierre BrancourtQu’est-ce que la nation ? et le patriotisme ou le nationalisme ? Force est de constater que ces mots appartiennent au vocabulaire de la modernité. Les premiers à prétendre « représenter la Nation » sont les parlements, ces cours de justice censées conseiller le roi et rendre la justice en son nom. Louis XV leur répond en défendant l’État de droit, l’hétéronomie et la rationalité dans son célèbre Discours de la flagellation. Cette unité transcendante et organique du roi et de son peuple est (...)