Dans sa Grande Étude Confucius dit : « Ceux qui désiraient bien gouverner leurs royaumes, s’attachaient auparavant à mettre le bon ordre dans leurs familles [...] la famille étant bien dirigée, le royaume est ensuite bien gouverné ; le royaume étant bien gouverné, le monde ensuite jouit de la paix et de la bonne harmonie. » C’est précisément sur le modèle familial que s’est construite et développée notre monarchie française ainsi que le montre Funck-Brentano de l’Institut.
Introduction de Vive le Roy (...)
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Ancien régime
Articles
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Le roi sous l’Ancien régime, par Frantz FUNCK-BRENTANO (1926)
23 novembre 2014, par MabBlavet -
Les corps intermédiaires, entre individu et État
3 mai 2014, par ValanconyLes corps intermédiaires étaient des communautés traditionnelles au sein desquelles l’homme détenait des parcelles d’autorité en vertu du principe de subsidiarité ; ils lui apportaient protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. La Révolution leur a substitué les sociétés de pensée, ces communautés artificielles où la personne est privée de toute possibilité d’action concrète et soumise à la tyrannie de l’opinion. La démocratie égalitaire la laisse nue et désemparée face (...)
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Colbert et St Jean Eudes ou la piété politique au Grand Siècle
6 avril 2009, par L.GedeonDeux hommes sur le point comparaître devant le tribunal divin ― Colbert le grand ministre et saint Jean Eudes le grand apôtre du Sacré Cœur ― s’adressent à Louis XIV, le roi soleil. Quelques paroles riches d’enseignement qui battent en brèche nombre de préjugés contre la monarchie hérités du catholicisme libéral du XIXe siècle.
Deux hommes du Grand Siècle, deux préoccupations
Il est parfois des paroles qui révèlent beaucoup, surtout celles prononcées avant la mort, car l’âme y transparaît vraiment. Deux (...) -
Le Régent, la Robe et le commis-greffier, par Isabelle BRANCOURT
28 avril 2013, par La LégitimitéLe document transcrit dans ce livre est le manuscrit autographe du Journal tenu par un commis du greffe du Parlement de Paris pendant l’été 1720. Haut en couleur, pittoresque, tragique dans sa simplicité, mais irrésistiblement comique dans ses détails, ce témoignage journalistique constitue une incomparable photographie de la vie et des préoccupations des Français de ce début du XVIIIe siècle.
Un témoin naïf des grands évènements du début du XVIIIe siècle Gilbert, sieur de L’Isle, observateur bien (...) -
Louis XVI, ou l’utopie politique de Fénelon
15 juin 2014, par Abbé Christian-Philippe ChanutAu cours de son règne, Louis XVI s’acharnera à réaliser l’utopie politique du quiétiste Fénelon, soit une « monarchie de Bisounours » où le roi règne paternellement sur une nation d’enfants sages et satisfaits de leurs rangs. Pour contrer les assauts démocratiques conjugués des Lumières, des jansénistes et des gallicans, au lieu de s’appuyer sur la doctrine monarchique traditionnelle d’un Richelieu ou d’un Bossuet, le Roi recourt à la moderne philosophie du nominaliste agnostique et anti-Lumières David Hume. (...)
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Les lettres de cachet, par Frantz FUNCK-BRENTANO, de l’Institut
13 mars 2015, par MabBlavetPour nos contemporains, les lettres de cachet constituent la preuve de l’arbitraire royal, le symbole du caractère tyrannique de l’Ancien Régime. Pour l’historien qui — comme Funck-Brentano — travaille sur les archives, les lettres de cachet sont une institution qui suivent une procédure complexe mais rigoureuse. Elles concernent très peu d’affaires d’État, quelques affaires judiciaires mais surtout des différends familiaux. Souvent en effet, pour éviter le scandale d’un procès, un parent ou un (...)
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La monarchie absolue de droit divin, par François BLUCHE
25 novembre 2016, par VLRLa Monarchie française est absolue de droit divin.
« Absolue » signifie pleine souveraineté. Seule la pleine indépendance du Monarque lui permet de protéger naturellement son Royaume contre les intérêts privés ou étrangers qui menacent le bien commun (aujourd’hui les lobbys financiers et idéologiques). Un Voltaire le reconnaît : « Un roi absolu, quand il n’est pas un monstre, ne peut vouloir que la grandeur et la prospérité de son État, parce qu’elle est la sienne propre, parce que tout père de famille (...)