Dans sa Grande Étude Confucius dit : « Ceux qui désiraient bien gouverner leurs royaumes, s’attachaient auparavant à mettre le bon ordre dans leurs familles [...] la famille étant bien dirigée, le royaume est ensuite bien gouverné ; le royaume étant bien gouverné, le monde ensuite jouit de la paix et de la bonne harmonie. » C’est précisément sur le modèle familial que s’est construite et développée notre monarchie française ainsi que le montre Funck-Brentano de l’Institut.
Introduction de Vive le Roy (...)
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Sociologie politique
Articles
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Le roi sous l’Ancien régime, par Frantz FUNCK-BRENTANO (1926)
23 novembre 2014, par MabBlavet -
Nature de la soumission au roi
23 mai 2008, par MabBlavetQuand la soumission au roi rend plus libre que l’obéissance servile à un pouvoir illégitime ou contesté.
Enseignement de Louis XIV au Dauphin
Et à vous dire la vérité, mon fils, nous ne manquons pas seulement de reconnaissance et de justice, mais de prudence et de bon sens, quand nous manquons de vénération pour Celui dont nous ne sommes que les lieutenants. Notre soumission pour Lui est la règle et l’exemple de celle qui nous est due. Les armées, les conseils, toute l’industrie humaine seraient de (...) -
Le catholicisme de ROUSSEAU d’après Augustin COCHIN (1876-1916)
30 juin 2008, par FaoudelDémonstration magistrale de Cochin qui dévoile dans le Contrat social le germe de tous les totalitarismes. La démocratie rousseauiste est calquée sur le catholicisme par son caractère religieux et universel, mais lui est symétrique et opposée.
Décrypter la pensée de ROUSSEAU (titre de VLR)
L’idée maîtresse du Contrat social, c’est la souveraineté permanente, directe de la volonté générale. La clef de voûte du système, c’est le vote.
Et ici intervient l’objection vulgaire : que faites-vous des minorités (...) -
Crise de l’autorité et totalitarisme selon Hannah ARENDT (1906-1975)
15 septembre 2008, par FaoudelHannah Arendt figure parmi les grands noms de la philosophie politique du XXe siècle. Ses travaux ont porté sur la modernité et sur l’apparition de ces régimes politiques absolument inédits que constituent les totalitarismes. Rompant avec une analyse libérale qu’elle réfute, elle définit clairement la nature du régime autoritaire qu’elle oppose aux régimes tyrannique et totalitaire.
Introduction
Les citations sont tirées du livre : La crise de la culture.
Une étude complète du concept d’autorité chez (...) -
Les corporations : utopie ou idée neuve ?
20 octobre 2008, par ValanconyLa crise boursière a au moins eu le mérite de mettre à mal le dogme libéral du libre échange et le monde s’indigne à juste titre de l’enrichissement artificiel des uns et de l’appauvrissement des autres. Alors ! n’y-a-t-il d’issue que dans la désespérante lutte des classes socialiste, dresser le « peuple » contre le patronat ? La solution n’est-elle pas dans le corporatisme, où le patron et l’ouvrier travaillent ensemble pour le bien commun de la Cité, dans le souci de l’ouvrage bien fait, avec des prix et (...)
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Révolution française et travail, par Monseigneur FREPPEL (1889)
12 janvier 2009, par MabBlavetAu nom de l’idéologie égalitaire, la Révolution supprime les corporations, ces sociétés qui, non seulement assuraient la protection des hommes de métier, mais leur procuraient avec l’amour de leur travail, honneur et dignité. Monseigneur FREPPEL dénonce donc la Révolution française comme source de l’oppression de la classe ouvrière et comme cause de cette autre plaie des temps modernes : l’antagonisme capital/travail.
Préface de VLR
Le document suivant est tiré du livre de Mgr Freppel :
La Révolution (...) -
Les corps intermédiaires, entre individu et État
3 mai 2014, par ValanconyLes corps intermédiaires étaient des communautés traditionnelles au sein desquelles l’homme détenait des parcelles d’autorité en vertu du principe de subsidiarité ; ils lui apportaient protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. La Révolution leur a substitué les sociétés de pensée, ces communautés artificielles où la personne est privée de toute possibilité d’action concrète et soumise à la tyrannie de l’opinion. La démocratie égalitaire la laisse nue et désemparée face (...)
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Leçon de démocratie par Aristophane et un fondateur du Parti Socialiste
1er avril 2017, par FaoudelSi dans la pensée traditionnelle l’objet de tout bon gouvernement est de rendre les hommes vertueux afin de réaliser le bien commun, tel n’est pas le cas de la démocratie. De l’antiquité à nos jours, dans un souverain mépris du peuple, celle-ci a toujours promu structurellement le vice et la médiocrité. Aussi la critique hilarante de la démocratie athénienne par Aristophane résonne-t-elle étrangement avec la pensée politique du socialiste Georges Frêche qui, avec son franc-parler, exprime bien fort ce que (...)
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Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?
14 décembre 2013, par AJCLMEEn 1998, Mme Élisabeth Guigou alors ministre socialiste présentait à l’Assemblée nationale sa loi sur le PACS en jurant : « il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier » et « Le gouvernement dont je fais partie ne proposera jamais l’adoption ni la procréation médicalement assistée pour les concubins homosexuels ». En 2013 elle se rallie au « Mariage pour tous » et avoue avoir menti en déclarant : « À l’époque, (...)
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La Monarchie de France, par Claude de SEYSSEL (1519)
31 janvier 2014, par Charles-Antoine CardotAu moment où Claude de Seyssel écrit sa Monarchie de France, cet étranger, ancien conseiller du roi de France, est archevêque de Turin. Retiré de toute vie politique, il nous livre un témoignage irremplaçable sur les principes qui animent une institution qu’il admire, sur le souci constant des souverains d’établir le bien commun, cette harmonie qui existe entre les hommes quand chacun reçoit ce qui lui est dû, fût-ce le plus humble des sujets. Par ailleurs « vivant, le roi selon la loi et religion (...)