La politique de la branche cadette d’Orléans (issue de Louis XIII) a toujours consisté à faire accepter comme valides les renonciations d’Utrecht à la Couronne de France arrachées à Philippe V ― petit fils de Louis XIV. À l’instar de Paul Watrin et Sixte de Bourbon, de nombreux juristes ont montré la nullité de ces renonciations, tant sur le plan du droit international que sur celui du droit public français. De fait, les descendants de Philippe V ― les Bourbons de la branche aînée d’Espagne ― sont (...)
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Orléanisme
Articles
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Les intrigues orléanistes à l’aube de la Révolution, par Sixte de BOURBON (1914)
17 mai 2009, par MabBlavet -
Mémoire sur les droits de la maison d’Anjou à la couronne de France par Th. DERISSEYL (1885)
12 décembre 2009, par MabBlavetLa loi de succession dit Torcy, ministre de Louis XIV, « est regardée comme l’ouvrage de celui qui a établi toutes les monarchies et nous sommes persuadés, en France, que Dieu seul la peut abolir. » En effet, la désignation du roi par la Loi est la garantie du bien commun en ce qu’elle épargne au pays les divisions et affrontements pour la conquête du pouvoir. Or, à la mort d’Henri V comte de Chambord en 1883, et au mépris de la loi salique qui porte la maison d’Anjou à la succession, la maison (...)
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Du gouvernement représentatif, par Louis de BONALD (vers 1835)
9 mai 2010, par ISHPour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Bonald revient ici sur cette tentative de synthèse entre monarchie et démocratie, et montre combien l’abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au gouvernement représentatif, rend celui-ci impotent tant elle excite l’ambition, exaspère les passions (...)
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Henri Comte de Paris (1908-1999) ou la tradition orléaniste, par Guy AUGÉ (1979)
5 juin 2010, par ISH, MabBlavetLes Orléans ont toujours été dynastes, cependant les Lois Fondamentales du Royaume les placent très loin derrière la branche aînée d’Anjou. Un prince d’Orléans désirant malgré tout satisfaire une ambition royale doit donc renoncer au principe de légitimité pour ne mettre en avant que sa seule personne. Feu le Comte de Paris est l’exemple extrême de cette stratégie préconisée par son aïeul, l’usurpateur Louis-Philippe. L’abandon de la transcendance ― pourtant inhérente à la monarchie ― le condamna tantôt à (...)
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Philippe Égalité, par Alfred NETTEMENT (1842)
15 octobre 2011, par MabBlavetPourquoi existe-t-il des orléanistes ? Pourquoi ne croient-ils pas Philippe Égalité qui avoue être le fils d’un cocher ? « Vous savez bien, Mirabeau, que ces titres de prince et d’altesse ne me conviennent pas, que je les ai reniés depuis longtemps, et que, depuis longtemps ; je ne rougis plus de Montfort le cocher. » Pourquoi, eux qui ignorent le principe d’indisponibilité de la Couronne, ne reconnaissent-ils pas ses renonciations publiques ? « je déclare que je déposerai sur le bureau ma (...)
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Plaidoirie de Jean Foyer défenseur de Louis XX contre Henri d’Orléans [Partie 1]
4 décembre 2011, par ISH1989, le prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, aîné de la Maison de Bourbon ― et à ce titre Roi de France ― meurt dans un accident. Le jeune Louis XX succède à son père et reprend le titre de duc d’Anjou. Alors la branche cadette d’Orléans ― en la personne de l’actuel Comte de Paris ― s’attaque à l’orphelin âgé de 15 ans pour lui contester devant le tribunal le droit de porter ce titre. Lors du procès, Louis XX est défendu par Jean Foyer, grand juriste et ancien ministre de la République converti à la (...)
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De la fusion orléaniste/légitimiste à la mort d’Henri V, par Guy AUGÉ
12 mai 2012, par ISH1883 marquait la mort d’Henri V comte de Chambord, successeur direct de Charles X. Selon les Lois Fondamentales du Royaume, la Couronne passait à la branche aînée d’Anjou, mais la branche cadette d’Orléans, s’appuyant sur un très révolutionnaire principe des nationalités, réussit à rallier la majorité des légitimistes. Cet œcuménisme politique entre un légitimisme traditionnel et un orléanisme d’essence libérale ne devait échouer qu’à former le bloc conservateur de la IIIe République. Pire, « l’effacement du (...)
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Plaidoirie de Jean
Foyer défenseur de Louis XX contre Henri d’Orléans [Partie 2]
26 mai 2012, par ISHLa famille Orléans n’a jamais hésité à recourir aux pires expédients pour tenter de justifier ses vaines prétentions dynastiques. Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux du Général de Gaulle, réfute un par un leurs arguments fallacieux. Par exemple, il montre la fragilité de l’argument de service rendu à la France par cette famille en produisant une pièce accablante : en 1942, Henri d’Orléans père de l’appelant propose ses services à Adolf Hitler « pour établir en Europe un ordre nouveau » dans l’espoir (...)
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L’argument orléaniste des renonciations d’Utrecht, par Guy AUGÉ
13 janvier 2013, par ISHEn 1713, Philippe V, petit fils de Louis XIV et roi d’Espagne, renonçait au Trône de France pour lui et ses descendants lors du traité international d’Utrecht. De prime abord, la cause semble donc entendue : les descendants de Philippe V ne sont plus successibles en France ... Sauf que, en France la Couronne est indisponible, elle n’appartient pas au Roi, il ne peut donc y renoncer et encore moins y renoncer pour ses descendants. D’éminents juristes comme Paul Watrin, Sixte de Bourbon Parme, et (...)
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Les légitimistes et la naissance de la IIIe République, par Alain BONY
1er juin 2014, par La LégitimitéLes régimes révolutionnaires ont toujours affaibli un pays. Aussi, après la défaite militaire de Napoléon III à Sedan en 1870, les Français, épris de paix, portent une majorité de députés royalistes à l’Assemblée. Mais le régime démocratique est une machine à perdre les gens de bonne foi ; par naïveté, manque de principes et de formation, les légitimistes se font évincer en quelques mois de cette République qu’ils ont pourtant contribué à établir. Alors, poussé par l’orléanisme, la racaille de la haute (...)